Histoire
L’adresse emblématique
de l’Université d’Aix-en-Provence
60 ans déjà
Soixante ans déjà que les rayons de soleil réchauffent les cœurs et les esprits des juristes de tous bords sur la terrasse de l’Escargot.
Soixante ans déjà que la plus fine doctrine et les praticiens les plus aguerris y côtoient leurs disciples et leurs successeurs.
Soixante ans déjà que des regards d’admiration s’échangent contre des regards de nostalgie.
Soixante ans déjà que les étudiants viennent chercher réconfort pour se consoler d’une note décevante ou, au contraire, fêter un succès.
Soixante ans déjà que les verres de vins de ceux qui sortent de l’examen prennent le relai des tasses de café de ceux qui y vont.
À nous d’écrire les soixante prochaines années.
De 1963 à nos jours
Nous sommes en 1963. Le général de Gaulle gouverne la France, la nouvelle Constitution fait ses premiers pas, les chaussures des avocats sont encore en cuir et les professeurs toujours en robe. Les étudiants sont, pour l’heure, encore très calmes. La faculté de droit d’Aix-en-Provence, fondée pendant la guerre de Cent Ans, venait tout juste d’être déplacée hors des murailles de la ville. Fernand Pouillon avait fait sortir de terre un bijou de perspective en pierres de Rognes. La nouvelle faculté de droit pouvait enfin accueillir les vagues d’étudiants d’après-guerre. Loin de la ville : loin des cafés, loin des bars, loin des restaurants.
C’est alors que naît, à quelques pas de la faculté de droit, l’Escargot. Un café-restaurant qui a tout de suite trouvé son public, et dont la terrasse devait voir se succéder plus de trois générations de juristes. En 2005, l’Escargot commence un nouveau chapitre et acquiert ses lettres de noblesse. Marie et Pascal font de lui un lieu incontournable. Pendant plusieurs décennies, ils donneront le sourire à des milliers d’étudiants, de professeurs, d’avocats. Ils incarneront le lieu. Quiconque entre dans ces lieux doit se souvenir de leur sourire, de leur cuisine et du bleu roi qui ornait jadis ces tables.
Vos hôtes reprennent les fourneaux, mais aussi la plume. Tout doit changer pour que rien ne change, disait un grand sicilien.
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À chacun son moyen de réserver